Certaines conditions doivent être remplies pour lutter contre le développement des bactéries (appelées légionelles) qui sont à l'origine de la maladie du légionnaire. Son nom lui à été donné suite à une épidémie explosive de pneumonie, survenue lors d'une réunion annuelle de l'American Legion en 1976 à Philadelphie.

La première condition à remplir est le stockage de l'eau à une température au moins égale à 60°C. Ensuite, on doit veiller à ce que l'entièreté de l'eau soit réchauffée de manière à ne pas laisser de parties froides ou tièdes.

Voici les recommandations de l'OMS (Organisation mondiale de la santé) : "L'eau doit être stockée à une température supérieure à 60°C et distribuée à au moins 50°C. Cependant, pour certaines catégories d'utilisateurs, il peut être nécessaire de réduire les températures d'eau chaude au robinet de puisage à environ 40/45°C. Ceci doit être réalisé par des robinets mélangeurs thermostatiques locaux afin d'éviter que l'eau ne soit conservée un temps quelconque à des températures favorisant la croissance de la légionella Pneumophilia."

"L'

Quel type d'appareil faut-il donc choisir?

L'échangeur accumulateur, autrement dit, le ballon ou boiler, doit premièrement pouvoir résister à un stockage de l'eau chaude à une température minimale de 60°C. Il faut noter que des architectes et des bureaux d'études imposent, encore aujourd'hui, dans leur cahier des charges, de stocker l'eau à des températures inférieures. Il est de notre devoir, en tant que spécialistes, de les mettre en garde contre ce fait.

Ensuite, il faut que le volume de stockage tout entier soit porté à cette température minimale. Sur le dessin, vous pouvez constater que les boilers à "serpentin" classiques et les boilers "double-enveloppe" classiques sont à éliminer. Effectivement, la circulation naturelle de l'eau à l'intérieur de l'accumulateur fait en sorte que l'eau la plus chaude et donc la plus légère se dirige vers le haut du boiler, tandis que l'eau froide, plus lourde, reste dans le fond. Il est donc important que cette eau soit aussi réchauffée. Certains constructeurs ont modifié leurs appareils de manière à supprimer la zone froide. Les "Tank in Tank", "Delta" et "HeatMaster" ne connaissent pas ce problème puisque leurs volumes sont entièrement réchauffés par le fluide primaire.

La fiabilité des chaudières en acier d'ACV n'est plus à prouver. Il n'est pas rare de trouver des chaudières ACV fonctionnant depuis plus de trente ans et dont les heureux propriétaires n'envisagent même pas le remplacement

 

Chaque ballon est rempli d'eau et mis sous pression

Nos ballons (boilers), qui sont soumis à bien plus rude épreuve que nos chaudières, ont eux aussi une espérance de vie bien au dessus de la moyenne. Ils sont armés face à la corrosion grâce à l'utilisation d'inox de qualité travaillés dans les règles de l'art. De plus ils sont parmi les seuls à pouvoir être qualifiés d'auto-détartrant. Aujourd'hui, ont peut affirmer que nos ballons ont atteint l'espérance de vie d'une chaudière.

Les techniques de soudure les plus modernes sont utilisées

 

Les scientifiques prétendent à juste titre que plus on augmente la température de l'eau, plus on augment les risques d'entartrage de l'échangeur.

  • or, plus on augmente la température de l'eau, plus les variations de pression sont importantes
  • et plus les variations de pression sont importantes, plus les ballons de type "Tank in Tank", "Delta" et "HeatMaster" se dilatent et se contractent
  • et plus les ballons se dilatent et se contractent, moins le calcaire a de chance de s'accrocher

ACV prétend donc à juste titre que plus on augmente la température de l'eau, plus on diminue les risques d'entartrage de l'échangeur.

Les échangeurs accumulateurs ACV sont moulurés sur toute la hauteur et ne sont fixés que d'un seul côté ce qui leur permet de se mouvoir tel un accordéon.

Producteur d'eau chaude sanitaire industriel avec possibilité de double fonction.

Le principe de base

Deux éléments représentent la réelle exclusivité du système: d'une part, l'échangeur accumulateur en acier inoxydable, doté d'une très grande surface de chauffe, et d'autre part, le fluide neutre intermédiaire. Ce fluide servira également à l'alimentation simultanée d'un éventuel circuit de chauffage.

 

De multiples avantages

  • Une fiabilité et une longévité hors du commun.

    La flamme et les gaz de combustion ne sont pas en contact avec l'échangeur- accumulateur, comme c'est traditionnellement le cas. Conséquence: le tartre, plutôt que. de se concentrer aux points les plus chauds, se disperse dans l'ensemble du circuit. De ce fait, il n'exerce aucune nuisance et n'a pas donc pas d'influence notable sur le rendement de l'appareil.

  • Le système duo, un appareil pour deux fonctions:

    Le Heat Master, outre qu'il permet d'obtenir de gros volumes d'eau chaude sanitaire, peut également fournir l'eau chaude nécessaire à l'alimentation d'un circuit de chauffage.

  • Un rendement très élevé.

    Le rendement de combustion du Heat Master atteint 92%! Une performance due à son foyer fermé et refroidi par eau.

  • De l'eau vraiment bien chaude.

    Le Heat Master peut en effet produire de l'eau chaude atteignant une température très élevée: jusqu'à 95°C.

  • L'assurance d'une hygiène parfaite.

    Le maintien de la masse d'eau à plus de 60°C élimine toute possibilité de développement des bactéries légionnelles dans l'appareil qui, par ailleurs, est entièrement construit en acier inoxydable.

  • Le raccordement en ventouse (sans cheminée).

    Ce type de raccordement est possible grâce à l'utilisation d'un brûleur étanche, muni d'une prise d'air extérieure. Il faut toutefois veiller à se conformer aux règles en vigueur dans le pays où l'on installe le Heat Master.

Échangeur accumulateur d'eau chaude sanitaire en inox massif auto-détartrant à grande surface de chauffe (1)

Chambre de combustion (2)

Evacuation des gaz de combustion (3)

Eau du circuit chauffage (4)

Chicanes récupératrices d'énergie (5)

Isolation en mousse de polyuréthane rigide (6)

 

Depuis la première crise pétrolière (début des années 70) jusqu'à aujourd'hui, on ne peut que constater une évolution très importante des techniques de chauffage. Chaudières, brûleurs, régulations, isolations,... chaque élément a été perfectionné afin de minimiser la consommation d'énergie tout en protégeant l'environnement. Aujourd'hui on arrive bien souvent à assurer un confort thermique optimal avec des appareils deux fois moins puissants qu'il y a vingt cinq ans.

La grande majorité des possesseurs d'un chauffage central à eau chaude n'a plus à se plaindre d'un manque de confort. On en est devenu à ce point exigeant que même les jours les plus froid on trouverait anormal de devoir revêtir un bon pull de laine pour avoir chaud dans son living.

Curieusement, lorsque l'on parle d'ECS (eau chaude sanitaire), il en va tout autrement (voir illustration). En vingt cinq ans la consommation d'eau chaude moyenne par habitant a considérablement augmenté. Paradoxalement, la recherche dans l'amélioration des appareils de production d'ECS fut beaucoup plus marginale. Nombreux sont les fabricants qui ont considéré la production d'ECS comme accessoire. Il s'ensuit que bien souvent la production d'ECS n'est pas adaptée aux robinets et douches modernes qui équipent nos salles de bains ni même au nombre de points de puisage. Qui n'a pas ronchonné après avoir constaté que la réserve d'eau chaude venait d'être utilisée. Qui ne s'est pas impatienté devant une baignoire qui se remplissait quasi au goutte à goutte. Qui, sous sa douche, n'a pas eu la désagréable expérience de soudain recevoir de l'eau froide sur la tête. Qui n'a pas été victime d'une variation inattendue du débit d'eau chaude.

En fait les solutions existent et ne sont pas particulièrement onéreuses. Le problème résulte d'une méconnaissance des techniques de l'ECS. Peu d'écoles proposent une formation sérieuse dans ce domaine tant dans les sections chauffage que dans les sections sanitaire. Quand on pense que l'on se base encore souvent sur la consommation moyenne par habitant pour déterminer les besoins en eau chaude, il n'est pas étonnant que la moitié de la population ne soit pas satisfaite.

Aujourd'hui après 30 années de recherche et de développement dans la conception des installations domestiques ou industrielles de production d'ECS, ACV peut se targuer d'être un des plus grand spécialiste en ce domaine.

Une attention toute particulière a été portée sur l'efficacité de l'isolation. Les familles de produit: "Tank in Tank", "Delta" et "HeatMaster" (GL, HR & Fast) reçoivent une épaisse couche de mousse de polyuréthane rigide injectée sur le corps de l'appareil.
Cette mousse de polyuréthane rigide est de par son lambda de 0,02 au moins deux fois plus efficace que la laine de roche qui est l'isolant le plus répandu dans les chaudières. Avec ces appareils, les pertes d'entretien sont sensiblement limitées. Même pour une température de stockage élevée!

C'est un producteur d'eau chaude sanitaire intégrant une chaudière de chauffage central.

  • Echangeur accumulateur d'eau chaude sanitaire en inox massif auto-détartrant à grande surface de chauffe (1)
  • Chambre de combustion (2)
  • Evacuation des gaz de combustion (3)
  • Eau du circuit chauffage (4)
  • Chicanes récupératrices d'énergie (5)
  • Isolation en mousse de polyuréthane rigide (6)

 

La décision de choisir l'acier inoxydable pour la fabrication des boilers et chaudières à double service remonte aux années 60.

Il a été choisi pour sa fiabilité. En effet:

  • primo, il résiste aux hautes températures. Ce qui n'est pas toujours le cas pour les boilers protégés par des revêtements. D'ailleurs, certains fabricants mettent une clause dans leur garantie limitant la température de stockage de l'eau chaude sanitaire à 60° voire 55°C.
  • secundo, l'acier inoxydable est, comme son nom l'indique, résistant à la corrosion.
  • tertio, la couche de protection d'un boiler en acier émaillé risque d'être altérée lors d'un choc plus ou moins important (chute dans l'escalier ou au déchargement). Ce qui n'arrive pas avec un boiler inoxydable.
  • last but not least, un boiler en inox ne nécessite pas d'anode de protection. Ce qui n'est pas négligeable.

De plus, l'acier inoxydable est universellement reconnu pour ses propriétés hygiéniques. Il est d'ailleurs fréquemment utilisé dans l'industrie alimentaire. On l'utilise aussi pour la fabrication des instruments chirurgicaux.

On peut se demander pourquoi tous les boilers ne sont pas fabriqués en acier inoxydable au vu des avantages qu'ils apportent. Il est vrai que l'acier inoxydable est cher.

Ce n'est cependant pas la raison principale, qui est que ce matériau se laisse difficilement travailler et demande beaucoup d'attention et de minutie.

La tendance dominante des années 80 - qui était la diminution du volume d'eau - est aujourd'hui largement remise en cause. En fait, on s'est rendu compte que les pointes de pollution étaient atteintes lors de l'allumage et l'arrêt du brûleur. Pendant ces phases la combustion est loin d'être complète. Le moyen le plus naturel était donc de limiter autant que possible ces instants critiques par une augmentation du volume d'eau dans la chaudière. La Delta répond parfaitement à ce problème.

Il est évident qu'une chaudière polluera toujours tant soit peu lors de son fonctionnement. Nous devons cependant sans relâche nous atteler à diminuer les émissions nocives. ACV y est parvenu largement grâce à la mise au point de ses ensembles chaudière - brûleur. Ces derniers répondent aux exigences les plus strictes tel que l'atteste le tableau repris ci-dessous.

 

Le NOx (oxyde d'azote) est responsable des pluies acides.

Le CO (monoxyde de carbone) est un gaz très nocif.

La surface de chauffe d'un ballon (boiler) est un des trois paramètres déterminant du niveau de confort sanitaire. Les deux autres étant le volume d'eau accumulé et la température de stockage de l'eau. Au plus la surface de chauffe est importante, au plus vite le ballon sera réchauffé.

 

Comme le montre le graphique, il est tout à fait concevable d'assurer les mêmes besoins en eau chaude avec un générateur instantané - qui ne contient que quelques litres d'eau - ou avec un boiler électrique de 300 l. Toutes les capacités intermédiaires sont donc possibles. Bien entendu, on choisira de préférence un compromis entre stockage et puissance pour avoir plus de souplesse. On diminue ainsi les puissances à mettre en oeuvre (production instantanée) et on limite les pertes d'entretien ainsi que l'encombrement inhérent aux systèmes à accumulation.

Dans le cas d'une Delta ou d'un Heat Master et même d'un Tank in Tank, il faut tenir compte du volume total. Car, grâce à l'importante surface de chauffe de ces appareils, une grande partie de l'énergie contenue dans le primaire sera récupérée en cours de puisage.
Les performances relatées dans le tableau suivant illustrent ce phénomène :

 

Delta FB 46 HRN

GL 130

Capacité totale (litre)

127

130

Capacité eau sanitaire (litre)

65

100

Surface de chauffe (m2)

1,99

1,54

Débit de pointe 10 min à 45°C (l)

250

275

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